jeudi 22 décembre 2011

Shopping positif

Je prépare une série d'entretiens aux petits oignons avec un berger un peu spécial; ce sera mon cadeau de Noël, mais... je suis en retard! En attendant, voilà quelques idées d'ouvrages pour une hotte "positive":

- Imparfaits, Libres et Heureux. Pratiques de l'estime de soi, de Christophe André (Odile Jacob 2009). Pour arrêter de se juger en permanence et passer du noir et blanc à la couleur!


- Le livre qui rend heureux, de Arthur Dreyfus (Flammarion 2011). Où l'on découvre qu'il faut trouver son andouillette, son cépage, son pinceau pour avoir un jardin bleu. (Mystérieux, isn't it? Je ne peux pas tout révéler non plus...)

-Eloge de l'optimisme, de Philippe Gabilliet (Editions Saint Simon, 2010). Où l'on apprend, entre autres, l'existence d'une organisation qui s'appelle Optimistes sans frontières...

- Lâcher prise, de Guy Finley (Pocket 2009). Parce que, comme me le disait justement Joanna de Moodstep, l'optimisme n'est pas la béatitude... mais un combat de tous les jours, avec des résistances et des freins.

Joyeuses Fêtes à tous!

Claire

lundi 5 décembre 2011

Jeanne et Nathalie

Quand j'ai rencontré Nathalie Felciai, la fondatrice de Museworld, et qu'elle m'a montré la poupée "Jeanne Poésie" qu'elle avait créée, quelque chose m'a sauté aux yeux... Pas vous?

lundi 21 novembre 2011

"Plus si jeunes... mais pas si vieux!"

C'est la devise de l'association Old'Up, dont l'une des fondatrices est Marie-Françoise Fuchs. A l'heure où le vieillissement est peu ou prou assimilé à une dépendance inéluctable, Marie-Françoise Fuchs est l'illustration vivante d'un vieillissement "actif". "Pas question d'être des citoyens "poubellisables", juste bons à consommer des médicaments et du loisir, nous les vieux, nous voulons être utiles!", me dit-elle en substance. Sans pour autant se bercer d'illusions: vieillir, c'est parfois perdre une partie de ses capacités physiques ou cognitives. D'ailleurs l'idée de l'association lui est venue après avoir été malade et s'être rendue compte qu'elle ne pouvait plus être aussi dynamique qu'avant. Pour autant, elle en rit: "être vieux, c'est comme être invité à une soirée et n'avoir plus rien à se mettre, on hésite à se mêler aux autres!" Et elle explique que ces incapacités sont même l'occasion d'échanges entre générations. Belle philosophie. Belle personne....
Son portrait sur le site du Voyage...

jeudi 17 novembre 2011

Planète média versus Planète Bisounours

Ces derniers temps, des critiques ont fleuri contre le film Intouchables, par exemple dans Libération ici ou Rue89 . J'avoue que j'ai du mal à comprendre. En gros, on reproche à ce film d'être coupé de la réalité sociale: la crise, les rapports bourgeois/banlieue, etc... dans "la vraie vie" seraient autrement plus durs et mal vécus que ce qu'en dit le film. Certes. Mais sauf erreur de ma part: c'est un film! Pas un documentaire...
Il me semble déceler aussi une grosse méfiance envers les émotions, comme si celles-ci inhibaient toute réflexion. Il faudrait surtout rester accroché au rocher de l'analyse et ne pas se laisser emporter par la vague..
Mais... on a besoin d'émotions positives, surtout en temps de crise, non? Cela ne veut pas dire que l'on n'est pas lucide sur la situation actuelle; et cela ne veut pas dire non plus qu'on va se contenter de rêvasser à une réalité fantasmée sans agir.
Qu'en pensez-vous?

mardi 15 novembre 2011

Oldies Goodies

Avant la livraison du portrait complet (dans quelques jours, c'est promis), découvrez Marie-Françoise Fuchs, fondatrice de l'association Old' Up ("Plus si jeune mais pas si vieux"), dans ces deux vidéos.
Dans un premier extrait, Marie-Françoise Fuchs raconte comment une membre de l'association s'est mise à Internet à 91 ans. Une illustration de la dynamique insufflée. (1min22s)


A près de 80 ans, Marie-Françoise Fuchs est plutôt active. Jugez vous-même, dans ce second extrait dans lequel elle parle de son emploi du temps. (49s)


lundi 7 novembre 2011

Attention coup de coeur!

Quelque part après Rennes, après Redon, après Peillac, dans une contrée brumeuse et boisée inconnue du GPS, il y a la maison de Gérard et Annie. C'est là, dans cette longère restaurée de ce tout petit hameau que j'ai trouvé deux grands coeurs qui battent au rythme de l'humanité... et de la musique.
"Je n'ai rien de particulier, c'est l'histoire de madame Toutlemonde", me dit Annie. Bon. Est-ce que madame Toutlemonde, suivant monsieur Toutlemonde dans ses voyages à l'étranger, confrontée à la misère des enfants des rues, aurait "naturellement" décidé d'en adopter six?
Est-ce que madame Toutlemonde se serait battue pour améliorer le sort de ces enfants partout où elle le pouvait?

Mais revenons au commencement. Au commencement, il y a la musique et une petite fille, Annie, qui écoute à la porte du salon familial les leçons prises par son frère, jusqu'au jour où le professeur l'intègre à ses cours. La musique la prend pour ne plus la lâcher et sera un fil rouge de sa vie.
Lorsqu'Annie rencontre Gérard, elle le suit dans ses pérégrinations à l'étranger- il fait partie de la marine marchande -. Le spectacle des enfants mendiant sur les quais, montant à bord, la marquera à jamais.
Avance rapide: le couple finit par adopter six enfants, dont des fratries. Annie devient Déléguée permanente à l'Onu sur la question de l'adoption.

Mais Annie et Gérard ne peuvent adopter tout le monde. Que faire des enfants qui restent? Un prêtre béninois en résidence chez eux leur parle des enfants sorciers: ces bébés qui ont le malheur de naître par le siège, de tomber face contre sol à la naissance ou de faire une poussée dentaire dans le "mauvais" sens, signes qui disent sans coup férir leur appartenance au monde des ténèbres. Ils sont donc mis à mort. Comment agir contre ce phénomène qui a pour but de "délivrer" l'enfant?
Annie est une terrienne: elle crée une association, Espoir sans Frontières, et construit une maternité pour au moins empêcher que l'enfant tombe du mauvais côté ou faciliter les naissances par le siège: voilà une partie des critères sorciers éliminés. Elle mène ensuite une campagne de sensibilisation. Le phénomène existe encore aujourd'hui, pour des raisons économiques (le métier de bourreau est considéré comme noble) et culturelles. Mais des alternatives existent pour les femmes, en partie grâce à l'association.

Derrière ma caméra, je me dis qu'il faudrait au moins une semaine de tournage pour récolter toutes les actions, toutes les anecdotes menées en Afrique, en Amérique du Sud, en France aussi. Et je n'ai qu'une demi-journée, même si Gérard, toujours efficace et discret, nous prépare un déjeuner sur le pouce (dont le dessert est en photo :)).
Alors revenons à la musique: Espoir sans Frontières organise des concerts. D'abord, l'association a fait venir des orchestres en France. C'est ainsi que l'orchestre national du Kazakhstan est venu jouer dans les petites bourgades du Morbihan. J'aurais bien voulu voir ça:  "Chat noir, Chat blanc" rencontre les binious.. Ensuite, l'association a mis en place un orchestre et un choeur composés de musiciens professionnels qui se réunissent pour jouer des oeuvres au profit des causes défendues par Espoir sans Frontières.
D'ailleurs le 11 février 2012, un concert exceptionnel aura lieu à l'Unesco pour célébrer les vingt ans de l'Association. La recette sera versée au profit de l'antenne d'ESF au Honduras, et a pour but d'aider l'opération cardiaque d'une jeune fille. Bientôt la billetterie sera ouverte sur le site d'ESF.

Depuis de longues années, Annie est gravement malade. Vous le verrez sur la vidéo, elle ne peut se passer d'une assistance respiratoire. "Je vis de grands chaos physiques", dit-elle simplement. Cette maladie l'empêche de jouer du violon; l'empêche de repartir sur le terrain aussi. Bon disons-le tout net: on a envie de casser la gueule à cette maladie. "Mais je voudrais transmettre ma joie de vivre", ajoute-t-elle. "Et aussi le fait que si moi j'ai pu m'engager, tout le monde peut le faire: il n'y a rien de compliqué, il faut juste oser". Ne pas attendre d'être Gandhi ou Mandela: juste y aller.
D'ailleurs Espoir sans Frontières organise une opération spéciale parrainage. Allez-y, c'est sur leur site!




jeudi 3 novembre 2011

Journaliste stressée rencontre Petit Prince du bois zen

C'est Aline de Pétigny, la créatrice des Editions pour penser à l'endroit, qui m'a donné le nom d'Olivier Raud:  toujours le principe de la chaîne positive selon lequel je suis mise en contact avec de nouvelles personnes  par celles que j'ai interviewées.
Donc j'ai débarqué un matin dans la zone industrielle de Cholet, la tête à l'envers, pour rencontrer Olivier. Qui m'a envoyée directement dans sa petite cabine/bureau/salle de réunion en bois pour méditer sur mon sort. Il m'a rejoint (quand même) au bout de cinq-dix minutes et nous avons démarré l'interview à la lueur de la bougie. Décidément, ce "Voyage" m'oblige à m'enlever des couches et des couches de réflexes journalistiques ("Et la lumière?" "Et le son?") pour essayer de redevenir disponible à l'autre, à l'imprévu, bref, à la rencontre.
Ensuite, Olivier m'a emmenée en balade sur le site d'une abbaye. Interdite aux femmes, l'abbaye, évidemment. Mais il est comme ça, Olivier: à l'origine, on lui demandait de fabriquer des ruches pour aider le moine apiculteur trop âgé. Et il se retrouver à planter des arbres, à fédérer des agriculteurs pour qu'ils ramènent des bêtes sur place, à réhabiliter et revivifier tout un site.
Voilà qui donne un autre sens au mot engagement.
Le portait d'Olivier est sur le site du Voyage.
En voici un petit making of : quand une journaliste stressée rencontre un Petit Prince du bois zen, ça donne... ça! (désolée pour la qualité du cadrage)




mercredi 2 novembre 2011

Des nouvelles de Catherine

Le travail de Catherine Dressayre, dont j'ai fait le portrait ici, sera exposé deux fois à Paris dans les prochains jours. Courez-y vite!

9 au 16 novembre
PARIS 17e
, galerie Cocxa, Passage Geffroy Didelot
Une première exposition "ALLEGORIE CITADINE : DESERT A LA VERTICALE"
Nombreuses photographies inédites ! Un nouvel ouvrage accompagne cette exposition.
Voici un clin d'oeil de l'exposition


du 29 novembre au 24 décembre
PARIS, Institut du Monde Arabe

Une tout autre exposition proposée en deux parties :  "DESERTS : GRAINS DE SOI "  et  "NOMADES : UNE VIE EN SOI"

Un nouvel ouvrage accompagne également cette exposition. 

mercredi 19 octobre 2011

Il était une fois... Aline

Aline, c'est une amie de Catherine, la photographe de Saint-Briac. Une anecdote pour décrire sa personnalité: un jour, une petite fille rencontrée sur un Salon du livre lui demande: "Quel âge tu as?" "Cinq ans et demi", lui répond très sérieusement Aline. "Ah, tu as le même âge que ma soeur", enchaîne la petite fille, nullement perturbée.
Créatrice des Editions pour penser à l'endroit, Aline parle à l'enfant qui est en chacun de nous. Et ça marche. Lorsque j'arrive dans sa maison, qui est aussi son bureau, elle m'emmène faire l'interview dans son jardin, une petite bulle de verdure qui surplombe Cholet. Là, au chant des oiseaux guettés par un matou plein d'espoir, elle me raconte l'histoire de La princesse et la Bergère, son premier conte autoédité il y a maintenant onze ans. Le charme opère: j'ai à nouveau sept ans et j'attends avec impatience, derrière ma caméra, ce qu'il va bien pouvoir arriver à la princesse Eglantine dans sa quête du bonheur.
On est loin de la bouillaminie proposée aux enfants; le monde enchanté d'Aline est celui de la poésie, de l'innocence qui n'empêche pas le questionnement. C'est un petit instant de grâce qu'elle offre le temps d'un conte aux enfants, et aussi aux adultes, comme une plongée dans une fontaine magique.
Son portrait en vidéo, c'est ici.

mardi 11 octobre 2011

Toi + moi et tous ceux qui le veulent, etc...

Bon ça y est, c'est la première avarie du voyage: un PC désespérément muet ce weekend. Arrêt obligatoire dans les stands et prière aux dieux de l'informatique ("Steve, tu m'entends? Je sais que j'aurais dû acheter un Mac, mais sois magnanime, c'est compliqué d'avoir une configuration stable ordi+caméra dans un environnement technologique qui change tous les trois mois...")
Le côté positif (toujours...), c'est que ça me donne l'occasion de parler des prochains portraits: Aline ("La Fée") et Olivier ("Le Petit Prince des bois"), respectivement créatrice d'une maison d'édition et fabricant de meubles écologiques.
Comment je les connais? C'est un des aspects de ce "Voyage" que j'adore: je demande à chaque personne interviewée de réfléchir à deux, trois noms de personnes positives, et aux rencontres qui lui ont fait du bien. Dans n'importe quel domaine et partout en France.Généralement, il y a un petit temps de latence, puis très vite, les idées fusent. Comme me le dit Aline: "En fait, ton projet, c'est de nous piquer notre carnet d'adresses avec tous nos copains!" Ce à quoi j'ai répondu: "Uniquement les copains sympas." Clic-clac, c'est mon côté "voleur de couleurs" pour repeindre (un peu) la vie en rose.
Concrètement, Catherine la photographe m'a donné les coordonnées d'Aline l'éditrice, qui m'a fait rencontrer Olivier l'amoureux du bois, qui m'a parlé d'autres personnes, portraits à venir... C'est ainsi toute une chaîne positive qui devient peu à peu visible.

Et pour finir un peu de douceur avec Randy Crawford

jeudi 6 octobre 2011

Bonus: le jeu de poses chez les personnes handicapées

La photographe Catherine Dressayre, dont vous pouvez retrouver le portrait ici, raconte comment elle a mené le jeu de poses auprès de personnes handicapées mentales. Un grand moment...

mardi 27 septembre 2011

Catherine, la femme aux semelles de vent

Elle marche à grandes enjambées, vagabonde, le nez au vent, son appareil photo en bandoulière; elle parle aux oiseaux (même aux pigeons). Elle est l'amie des enfants du village et aussi des personnes âgées. Voilà Catherine, la femme la plus libre que je connaisse. Nous nous sommes rencontrées par hasard: elle était ma voisine lorsque j'ai loué une maison quelques semaines à Saint-Briac.
La liberté, c'est d'abord celle qu'elle s'est donnée, en démissionnant d'un poste d'ingénieur pour se reconvertir comme photographe professionnelle, spécialiste du noir et blanc. C'est aussi celle de parcourir la planète - voyages dans les déserts du Maghreb, notamment - et de revenir s'enraciner dans ce petit coin de Bretagne, faisant de son atelier une fenêtre ouverte sur le monde.
On entre dans cette ancienne maison de pêcheur, et hop, nous voilà transportés sur les ailes d'un oiseau, à la rencontre des nomades tunisiens, ou plongés dans un désert urbain. Et toujours la précision, la netteté du noir et blanc, comme des encres de Chine. L'impression d'avoir des yeux tout neufs. On se laisse prendre par un regard, une attitude, des courbes de paysage qui dessinent des figures, des symétries qui se révèlent dans une rampe, un escalier, un chemin. Le familier devient étranger, l'étranger devient familier. Elle nous aide à porter un regard nouveau sur les choses.
Catherine, c'est aussi un art de la justesse pratiqué avec une délicatesse extrême: elle est là, dans son atelier, accueille le visiteur, parfois lui offre un thé quand elle sent la possibilité d'un dialogue, mais ne s'impose jamais. Elle le laisse aller à la rencontre des images, à la rencontre de lui-même parfois dans un effet miroir déconcertant.
Elle a mis en place un jeu de poses à son image: dans des villes ou des villages, elle va dans les cafés, les écoles, les foyers, et demande à chacun de prendre la pose. Une "belle émotion", comme elle dit souvent.
Son portrait, c'est ici.
(Et Merci à Verlaine - et non Rimbaud - pour le titre de ce post - Merci à Marie-Claude pour avoir corrigé mon erreur)





lundi 19 septembre 2011

Cathie: Froufrous, froufrous

J'ai d'abord entendu parler de Cathie par des fidèles du site www.lamaisonducancer.com (cofondé avec Anne-Laurence Fitère). Créer une entreprise de lingerie pour les femmes amazones: je trouvais l'histoire inspirante et... plutôt culottée, c'est le cas de le dire. Rendez-vous est donc pris en banlieue parisienne. Au téléphone, je lui avais assuré crânement: "Mais oui, nous autres, journalistes parisiens, nous franchissons le périph'!" Hmmm... Elle finira par venir me chercher en voiture, car après m'être emmêlée les pinceaux dans les différents RER, je suis bien en retard... Cathie s'apprête à déjeuner sur le pouce avant de rejoindre son poste de Directrice artistique. Elle n'a quasiment pas cessé de travailler lors de son combat contre le cancer, entamé il y a douze ans.

On s'installe dans le minuscule bureau qu'elle a aménagé dans sa maison. Elle est un peu intimidée au début - moi aussi - mais très vite, cela s'anime quand elle me raconte les débuts de Souti1. Elle rigole. Cathie, c'est un mélange de froufrous et d'armature, de légèreté et de détermination. Il lui en a fallu, de la détermination, pour mettre au point un soutien-gorge asymétrique. Et puis pour convaincre un manufacturier de le fabriquer en série. Pour le commercialiser. Pour briser les tabous qui entourent les femmes qui ont subi une ablation du sein. Tout cela en poursuivant des traitements lourds...

Quand je lui demande: "Mais d'où te vient ton énergie?" Elle me répond: "C'était ça ou crever". Bon d'accord. Qu'on se le dise, être positif, ce n'est pas chausser des lunettes roses et se projeter dans un monde où tout va bien. Tout ne va pas bien. La maladie reste au centre de la vie de Cathie. Mais elle se bat. Pas seulement pour elle, pour les autres aussi. Sur son chemin, elle a aussi rencontré des personnes qui l'ont aidée, à commencer par Louise Feuillère, corsetière et Meilleure Ouvrière de France. L'aventure a pris un tournant collectif. Fort logiquement, Cathie vient de créer une association, Au Sein de sa Différence, pour aider à la reconstruction identitaire des femmes touchées par un cancer du sein.

Pour voir son portrait, c'est ici: www.positivefrance.fr




vendredi 16 septembre 2011

Le petit prince et la fée



Hier, j'étais en vadrouille du côté de Cholet. J'ai fait ma première interview à la lueur d'une bougie. J'ai rencontré un petit prince et une fée.
Le petit prince m'a emmenée voir une fontaine magique et m'a appris à voir de quel bois il se chauffait.
La fée m'a raconté une histoire et m'a offert un joli cadeau, que vous voyez en photo.
En plus, elle m'a donné un coup de baguette magique. Normal, pour une fée. La preuve en 25 secondes:

jeudi 8 septembre 2011

Ces chaînes invisibles


J'ai passé une bonne partie de l'été à réfléchir au projet du "Voyage" et à me poser des tonnes de questions: quel rythme, quelle périodicité pour publier les portraits? Quelle organisation? Quels partenariats éditoriaux? Sans même parler de: quels éventuels sponsors...? Une question que j'esquive car je suis complètement nulle pour vendre les choses qui me tiennent à coeur. (Et même: plus ça me tient à coeur, plus je me bloque, selon une loi de la vie que je n'ai encore pas bien comprise).
Aujourd'hui, je n'ai guère plus de réponses qu'au début de l'été. Finalement, il faut bien que je me lance! C'est un peu l'équivalent du fameux passage des "Bronzés font du ski", dans lequel Balasko dévale sa première piste: "J'y vais mais j'ai peur!"

... d'accord je risque de me prendre un sapin... mais aussi de connaître des bonnes sensations de glisse! Dans mon cas: des rencontres qui font du bien, le plaisir d'écrire, de filmer... Et puis quelle est l'alternative? Rester bloquée en haut de la piste sans bouger? Très peu pour moi. Alors je me lance donc, sans trop savoir où je vais, et en essayant d'oublier ces "chaînes invisibles", chantées par Raul Midon, qui peuvent parfois nous retenir dans notre élan.

mardi 23 août 2011

Les pirates du quotidien



L'idée de ce "Voyage positif" me trottait dans la tête depuis longtemps. Des rencontres qui font du bien, j'ai eu la chance d'en faire un certain nombre au cours des années. Mais il n'a pas été facile de leur faire une place dans des médias davantage habitués à parler de ce qui va mal plutôt que de ce qui va bien. Pourtant je percevais aussi le ras-le-bol des lecteurs, auditeurs, internautes... devant les kilos de morosité qui leur sont déversés à chaque JT, et leur besoin d'un autre type d'information.
Mais j'avais un peu peur que l'on me reproche une certaine naïveté ou un côté Bisounours.

Cet été, quand la crise financière s'est aggravée et a succédé à l'alerte écologique et que les frasques glauques à la DSK ont fait la une des journaux, je me suis dit: bon. Stop. Ca suffit, j'y vais. J'ai envie de raconter d'autres histoires et de mettre à l'honneur ces hommes et ces femmes qui, sans bruit, agissent.

Où les trouver? me demande-t-on souvent quand je raconte ce projet. Eh bien, c'est la première leçon optimiste de ce Voyage: il y a plein de gens qui font plein de trucs, en fait. Quand je demande à mes interlocuteurs de me raconter la dernière rencontre qui leur a fait du bien, je n'attends généralement pas longtemps. Des personnes qui ne se résignent pas, qui piratent un quotidien morose pour en faire, sinon une fête, du moins une résistance tranquille, on en croise heureusement assez souvent.

Comment ce Voyage va-t-il se passer? L'idée est de démarrer avec une petite dizaine de portraits dans des domaines différents (Entreprise, Social, Arts, Solidarités, International, etc.). Puis de demander à chacune de ces personnes de me donner au moins un nom, un contact "positif", dans n'importe quel domaine. Ainsi le projet prend une dimension plus collective. Je sais donc où je débute ce Voyage, mais je ne sais pas où il va m'emmener par la suite...

Ca démarre quand?
Bientôt, bientôt!

Pas de "road trip" sans musique adaptée: en guise de prélude, voici donc Alela Diane...