Donc j'ai débarqué un matin dans la zone industrielle de Cholet, la tête à l'envers, pour rencontrer Olivier. Qui m'a envoyée directement dans sa petite cabine/bureau/salle de réunion en bois pour méditer sur mon sort. Il m'a rejoint (quand même) au bout de cinq-dix minutes et nous avons démarré l'interview à la lueur de la bougie. Décidément, ce "Voyage" m'oblige à m'enlever des couches et des couches de réflexes journalistiques ("Et la lumière?" "Et le son?") pour essayer de redevenir disponible à l'autre, à l'imprévu, bref, à la rencontre.
Ensuite, Olivier m'a emmenée en balade sur le site d'une abbaye. Interdite aux femmes, l'abbaye, évidemment. Mais il est comme ça, Olivier: à l'origine, on lui demandait de fabriquer des ruches pour aider le moine apiculteur trop âgé. Et il se retrouver à planter des arbres, à fédérer des agriculteurs pour qu'ils ramènent des bêtes sur place, à réhabiliter et revivifier tout un site.
Voilà qui donne un autre sens au mot engagement.
Le portait d'Olivier est sur le site du Voyage.
En voici un petit making of : quand une journaliste stressée rencontre un Petit Prince du bois zen, ça donne... ça! (désolée pour la qualité du cadrage)
Ce n'est pas le voyage qui compte, mais son but. Votre article l'illustre merveilleusement.
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